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Le système de l'expression du français moderne

Louis Hjelmslev

pp. 138-147

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Séance du 16 décembre 19481

1(Note liminaire. Il ne s’agit pas ici d’un résumé rédigé par Hjelmslev lui-même, mais d’une reconstruction basée sur les notes de E. Fischer-Jørgensen. Deux ou trois exemples cités par Hjelmslev ont été remplacés par d’autres, jugés plus instructifs).

2Il est en principe impossible de décrire une langue dans son ensemble. De nouveaux matériaux peuvent en effet toujours surgir. Aussi faut-il indiquer sur quels textes on se fonde. L’on décrira ici la forme de la langue française sur laquelle se basent les travaux de Nyrop, Martinet, Grammont, Gougenheim, Malmberg et Couste|noble-Armstrong. On trouve en français deux modulations (qui caractérisent le nexus) : une continuative et une conclusive. Il n’existe pas d’accent distinctif et, par conséquent, pas de syllabe définie par l’accent. Mais, étant donné qu’il existe des mots (signes minimaux interchangeables) de structure simple, ne comprenant qu’un seul taxème (par exemple à, ai, y, eau, ou, eu), il est possible de se baser dessus pour établir des pseudo-voyelles (des taxèmes formant des mots à eux seuls et ceux qui peuvent entrer en paradigmes avec eux) et des pseudo-consonnes (qui peuvent se combiner avec les pseudo-voyelles mais qui ne peuvent pas former un mot à elles seules). De là, on peut également établir une pseudo-syllabe, c’est-à-dire une unité qui ne comprend qu’une et une seule voyelle (cf. Hjelmslev, « The Syllable as a Structural Unit », Proceedings of the Third Congress of Phonetic Sciences, 1938, pp. 266-272). L’analyse doit aboutir à un inventaire aussi réduit que possible, et donc au plus petit nombre possible d’expressions de signes (cénématies). Si l’on trouve quatre prononciations différentes, telles que (la) f’nêtr’, (une) fenêtr’, (la) f’nêtre (fermée), (une) fenêtre (fermée), il ne faut donc pas enregistrer quatre formes différentes. C’est la forme la plus complète qu’il faut enregistrer, et l’on doit alors considérer les autres comme dérivées au moyen de règles mécaniques. C’est de là que découle la nécessité de notions telles que latence et facultativité (voir Omkring Sprogoriens Grundlæggelse, p. 83).

Pseudo-voyelles

32 Inventaire : / a ɑ ϵ e i o o u æ ø y ə /

4Exemples de commutation /a : ɑ/ : bat : bât ; matin : mâtin ; mal : mâle ; tache : tâche. La commutation n’est pas obligatoire et elle est à rendement faible. On a, en général, un syncrétisme indissoluble de deux phonèmes.

5/e : ϵ/ : péchons : pêchons, assurément le seul exemple où il n’y ait pas aussi différence de consonne (comme dans dé : dais ; fée : fais). Il y a généralement syncrétisme. Dans l’article défini du pluriel /le/ϵz/ on a un syncrétisme dominé par la cénématie.

6/o : o/ : on trouve très peu d’exemples : heaume : homme ; paume : pomme ; nôtre : notre ; pôle : Paul. Il y a généralement syncrétisme. En syllabe ouverte tonique /o/ est prononcé [o], p. ex. pot-au-feu : pot, qui est phonétiquement [pot …] : [po] et cénéma|tiquement /pot : pot/. Le singulier et le pluriel du mot os, [os] et [o], sont cénématiquement /os/ et /osəz/ ; la suite /o + pseudo-consonne + ə + z/ est donc actualisée comme [o].

7/ø : æ/ : il n’y a qu’un seul exemple : jeûne : jeune, commutation facultative.

8/ə/ est souvent latent ou facultatif et est par conséquent distinct de /œ/, qui n’est ni latent ni facultatif. Mais il peut y avoir syncré|tisme entre les deux phonèmes comme dans premier (où la voyelle se prononce toujours). – /ə/ est facultatif après la consonne finale prononcée (nul, Paul sont /nylə, polə/. Il faut par conséquent compter avec deux /ə/ au féminin : nulle est /nyləə/. Ainsi le féminin se termine toujours en /ə/ (un deuxième /ə/ étant toujours latent). On a aussi un /ə/ toujours latent devant une pseudo-voyelle dans le même groupe de mots : une petite amie est /ynə pətitə amiə/. L’opposition l’être : le hêtre est interprétée cénématiquement comme /lə ϵətrə : lə hϵətrə/. En accord avec Martinet et Malmberg, on introduit une pseudo-consonne /h/ qui est toujours latente (la dénomination h est choisie arbitrairement). La grandeur latente peut être facultative, par exemple dans Hitler /(h)itlϵərə/ (on trouve de Hitler et d’Hitler). La quantité peut être interprétée de plusieurs manières. On pourrait y voir la manifestation de coupes syllabiques placées différemment. C’est ainsi que tête : tette serait interprété comme /tϵ-tə : tϵ tə/, maître : mettre comme /mϵ-trə : mϵt-rə/. Ou alors, la voyelle longue pourrait s’interpréter comme groupe d’identité : /tϵϵtə/. Mais, comme trouvée (qui peut se prononcer avec [e:] long) doit être /truveə/, il est plus simple de généraliser à partir de là et de concevoir tête comme /tϵətə/. Le phonème /ə/ peut donc se manifester 1° comme [ə], 2° comme prolongement de la voyelle qui précède. Il aurait également été possible – au lieu d’établir la distinction phonématique /a : ɑ/ – de concevoir [ɑ] comme /aə/.

9Les voyelles nasales peuvent s’interpréter comme voyelle + /n/, /m/, ou /ɳ/ : ainsi, bon, bonne [bo], [bon] seront cénématiquement /bon, bonə/, fin, fine [fe͂n, fin] seront /fin, finə/, mais bain [bє] est cénématiquement /bєɳ/ à cause de baigner. [є] est un syncrétisme de i/є+n/m/ɳ, qui peut se dissoudre différemment selon le cas. Étant donné que nous prenons comme point de départ les formes flexionnelles et dérivatives en vue d’obtenir un nombre minimum de cénématèmes, plusieurs combinaisons peuvent répondre au même phonème, au sens phonologique du terme. La voyelle de rien est un syncrétisme indissoluble.

10Les phonèmes /ø/ et /y/ impliquent /œ/ devant /m,n/ dans la même syllabe. C’est ainsi que /yn/ se prononce /œ͂/.

11[u-w], [i-j], [y-Y] peuvent s’identifier, étant donné qu’ils se trouvent en distribution complémentaire : trois : trouas [trwa : trua] sont cénématiquement /truaz : tru-az/ ; lier [lje] est /lier/ ; oui [wi] est /ui/ ; houille [uj] est /u-iə/ ; les yeux [lezjø] est /lez-iøz/.

12De telles différences sont néanmoins rares. La plupart des groupes vocaliques peuvent être considérés à volonté comme homo- ou hétérosyllabiques. C’est pourquoi on ne peut guère utiliser la coupe syllabique dans l’analyse du système d’expression en français. On serait donc tenté de diviser les voyelles en deux catégories :

  1. Les voyelles qui se trouvent tant à l’initiale qu’à la finale des groupes vocaliques /i u y ə e ø/
  2. Les voyelles qui ne se trouvent qu’en finale dans le groupe vocalique /a ɑ є o œ o/

13Toutefois, comme la coupe syllabique est difficile à fixer, il vaut mieux ranger les voyelles dans une seule catégorie. Les voyelles étant au nombre de 12, il faut les ordonner en trois dimensions : 3x2x23

14Les voyelles sont classées sur les dimensions de façon à indiquer, en premier lieu, les syncrétismes, en second lieu les faits de substance. C’est ainsi que la première dimension (verticale) correspond à l’opposition antérieur (α) – non antérieur (A). La deuxième dimension (horizontale) correspond à l’opposition ouvert (β) – relativement fermé (B) – ni ouvert ni fermé (Γ). La troisième dimension (oblique) correspond à l’opposition arrondi (α) – non arrondi (A).

Pseudo-consonnes

15Inventaire : / p t k b d g m n ɳ f s z ʃ ζ r l h /

16Il faut postuler /h/ à cause de l’opposition l’être : le hêtre (voir ci-dessus). Cénématiquement, on interprète les yachts comme /lez hiotəz/. Les consonnes sont très souvent latentes ou facultatives. Les consonnes latentes entrent en jeu lors de la liaison, cf. l’exemple cité ci-dessus pot : pot-au-feu. /VC/ se manifeste comme [V], /VCə/ comme [VC] ou [VCə], cf. sot : sotte. [so] : [sot], /sot/ : /sotə/. Le pluriel se termine normalement en /z/. Si la racine se termine en /z/, on en aura deux ; ainsi croix /kruaz/ sera au pluriel /kruazz/. Comme on vient de le voir, os [os] est au singulier /osə/, au pluriel /osəz/, prononcé [o]. Ici /səz/ est donc latent. De même, œuf [œuf] est au singulier /œfə/, et au pluriel /æfəz/, prononcé [ø]. La quantité consonantique ne présente aucun intérêt cénématique. Il s’agit soit d’un moyen d’expression affectif, soit d’une articulation hétéro-pseudo-syllabique, comme dans elle l’a dit. Dans les mots comme addition, la première consonne est souvent latente. Lors de l’assimilation, il y a participation entre respectivement p/b, t/d, k/g, ʃ/ζ et s/z. Normalement, la participation concerne la sonorité, tandis que la différence fortis/lenis reste intacte. Dans un certain usage, la différence fortis/lenis est également éliminée : il y a donc syncrétisme. Il s’agit d’exemples comme robe teinte [-bt-], une troupe de soldats [-pd-]. En position finale, /d/ est remplacé par [t] (un grand homme), /g/ par [k] (un long espoir), /f/ par [v] (neuf heures). Il faut remarquer que les alternances du type cheval : chevaux – /ʃəval-/ : /ʃəvo-z/, franc : franche – /frank/ : /franʃə/ ne concernent pas le système. Toutes les consonnes peuvent se trouver à l’initiale, et toutes, sauf /h/ et /ζ/, peuvent se trouver à la fin d’une pseudo-syllabe. Exemples de consonnes finales : trop /-p/, pot /-t/, acte /ak-tə/, kaftan /-f/, discuter /-s/, calme /-l/, sang /-g/, fichtre /-ʃ/, parfum /-m/, fin /-n/, bain /-ɳ/.


Groupes de consonnes

17On peut dresser un inventaire des groupes de consonnes possibles en position initiale et finale de la syllabe structurale :

Initiales br dr gr pr tr kr vr fr
bl gl pl kl vl fl sl
ps ks
pn ft sp spr spl
st str
sk skr skl
tm* mn* sm* sn*
* Dans les mots étrangers, qui forment un système à part
Finales nt nk et consonne +/z/ (surtout au pluriel)

18On peut établir les catégories suivantes :

  1. Consonnes exclusivement initiales et n’entrant pas dans des groupes : /h/, /ζ/
  2. Consonnes initiales et finales n’entrant pas dans des groupes : /m/, /ʃ/
  3. Consonnes initiales et finales, toujours voisines de la voyelle : /n/, /ɳ/, /r/, /l/
  4. Consonnes initiales et finales, voisines de la voyelle et pas voisines de la voyelle : le reste

19Schéma de la catégorie 3. Ici, il n’y a qu’un seul syncrétisme, à savoir celui qui subsiste entre /n/ et /ɳ/ (cf. ci-dessus : fin : fine, bain : baigne). La dimension horizontale correspond à l’opposition nasal non nasal, tandis que la dimension verticale correspond à l’opposition antérieurnon antérieur

a A
a n l
A ŋ r
Schéma de la catégorie 4
a A β B Γ
a p t f k s
A b d v g z

20La dimension verticale correspond à l’opposition fortislenis (syncrétisme potentiel) ; la dimension horizontale correspond à la valeur d’antériorité : nettement antérieur (α), indifférent (A), relativement antérieur (β), relativement postérieur (B), neutre (Γ).


Discussion

21[Togeby] a présenté une analyse du système d’expression du français qui diffère nettement de celle de Hjelmslev sur plusieurs points. Cette analyse a été publiée plus tard dans la thèse de K. Togeby, Structure immanente de la langue française, Copenhague, Nordisk Sprog- og Kulturforlag, 1951 (TCLC, VI) ; 2e édition : Paris, Larousse, 1965. On renvoie donc à cet ouvrage et notamment aux pages suivantes (sans parenthèses : 1ère édition ; entre parenthèses : 2e édition) :

  • 15 (10) La phonologie fonctionnelle (classement des voyelles).
  • 64 (43) Les voyelles longues (voyelle + ə).
  • 51 (36) La frontière syllabique (cap, cape, etc.).
  • 84 (57) Voyelles. Inventaire.
  • 50, lgn. 1-10 (35, lgn. 13-21) La frontière syllabique (diphtongues phonétiques).
  • 57-58 (40) [ɳ]
  • 82 (55) Consonnes. Système(s).
  • 42 (29-30) Emphase. Système. Substance.
  • 48 (34) La syllabe (définition).
  • 74 (50) Phonèmes. Système (mots à une voyelle sans consonnes).
  • 49 (35) La frontière syllabique (diphtongues phonologiques).
  • 57 (39-40) Semi-voyelles.
  • 64 (44) Les voyelles longues (pôle-Paul, etc.).
  • 61-62 (42) Les groupes consonantiques.
  • 32 (23) Modulations en tant que morpho-phonèmes.
  • 86 (58-59) Voyelles. Système.
  • 82-82 (55-56) Consonnes. Système.

22[Høybye] se demande si, à propos de la latence, l’on peut dire que /v/ est latent devant /s/ et /x/ – j’écris /ekrivz/, peux /pøvz/ ; emploi, roi : /i/ latent (cf. employer) ; il faut remarquer que poing poignée est une alternance. L’absence d’élision ne repose pas nécessairement sur /h/, mais sur le fait que le mot est comparable à un corpus alienum, comme c’est le cas pour les noms propres, les mots qui sont employés materialiter, etc. C’est la même chose pour les mots en /j/ (yacht). Remarquons qu’en italien il y a aussi flottement devant /i/.

23[Hasselrot] observe que l’analyse statistique de Martinet est quelque peu sujet à caution. Elle concerne la France dans son ensemble, c’est-à-dire un ensemble de personnes qui n’ont pas toujours bien saisi le sens des questions posées. De plus, s’y ajoutent certainement des prononciations dialectales.

24[Hjelmslev] se range à l’avis de Hasselrot : en interrogeant les gens, on a toujours affaire à leurs aberrations psychologiques. En répondant à Hoybye, il marque son accord quant à la solution /ekrivz/. C’est l’absence de la contradiction qui doit limiter la latence. Justement au sujet de la latence et de l’alternance, il ajoute que la latence est une actualisation par 0. Une grandeur explicite alterne avec 0. L’alternance est, au sens propre, une commutation entre deux cénématies différentes : par ex. mandmænd, a – є sont des cénématies distinctes, c’est un indice qui indique le numerus. On emploie notamment le terme alternance à propos de formants, et surtout quand il s’agit de taxèmes isolés. Ceux-ci ne peuvent pas être réduits à un phonème unique, car ils ne sont pas mécaniquement conditionnés par l’entourage, comme c’est le cas pour les variantes d’un phonème. L’alternance doit être distinguée de l’implication. Dans poingpoignée, /є/ est remplacé par /a/ devant /n/ ; c’est un phénomène mécanique, dans la mesure où l’on ne trouve pas /єɳ/, c’est-à-dire une implication conditionnée par la cénématique. Quant à la grandeur /h/, Hjelmslev se déclare d’accord avec Togeby pour introduire la notion de corps étranger. Pour répondre à Togeby, il faut dire que dans les matériaux de Martinet, on ne peut pas avoir la certitude que c’est partout la même majorité de parlants qui fait les distinctions mentionnées : ce sont plutôt différentes majorités qui se croisent et se retrouvent, c’est-à-dire que ce ne sont en réalité pas les mêmes matériaux. Mais il vaut mieux avoir des matériaux vastes en un système commun.

25Si gros a /s/, il faut dire que cela implique /z/ à la fin du mot – tous se termine par /ə/. Quant aux oppositions /œ – ø/, /o – o/, Hjelmslev est d’accord avec l’interprétation à partir des frontières des pseudosyllables.

26L’avantage de la répartition systématique telle que la propose Bloomfield est que l’on range chaque commutable dans une caté|gorie indépendante. Mais cette méthode ne permet pas toujours d’atteindre le but visé. Il est possible a priori que deux ou plus commutables soient classés dans une même catégorie : cela varie selon la langue étudiée et on ne peut pas postuler que chaque commutable possède sa définition fonctionnelle. D’ailleurs, il est opportun d’opérer avec un nombre limité de catégories. L’analyse d’une langue donnée doit être comparable à celles des autres langues. Si l’on établit les catégories à la base des rections qui sont spécifiques pour chaque langue, les systèmes ne seront plus comparables. Togeby dit que /є/ est régi par /ə/, mais il ne peut guère s’agir de rection : c’est une implication. /є/ peut occuper cette place : aimer, s’aider. – /e/ est remplacé par /є/ quand il suit un /ə/, mais non inversement.

27[Togeby] affirme utiliser les critères suivants pour l’étude de n’importe quelle langue : proximité par rapport à la voyelle – éloignement de la voyelle ; initiale – finale ; groupe – non groupe. Le contenu doit comporter plusieurs critères supplémentaires, car c’est du côté du contenu qu’on retrouve le plus grand nombre de grandeurs. Selon quels critères Hjelmslev place-t-il les taxèmes dans son tableau quand il n’y a pas de syncrétisme ?

28Selon [Hjelmslev] il y a, du point de vue linguistique, plusieurs possibilités équivalentes, et on choisira celle qui convient le mieux à la substance.

    Notes

  • 1 [Texte publié en français en (1970), Bulletin du Cercle Linguistique de Copenhague, 8-31, pp. 217-224].
  • 2 La transcription phonétique a dû être adaptée aux possibilités typographiques à notre disposition. o représente ici la voyelle mi-ouverte, arrondie postérieure ; ɳ la palatale nasale ; ζ la chuintante sonore.
  • 3 Pour une description plus détaillée du système des oppositions, voir La Catégorie des Cas, p. 98 et suiv. Toute opposition est en principe considérée comme une participation. Les lettres α, β et γ désignent les membres intensifs, tandis que les majuscules A, B et Γ désignent les membres extensifs, ayant un champ de variation plus large. Les arcs ~~ relient les membres de syncrétismes. L’expérience montre que les syncrétismes subsistent entre respectivement un membre intensif et un membre extensif et qu’ils sont souvent dominés par un membre intensif d’une autre opposition.

Publication details

Published in:

Hjelmslev Louis (2022) Essais et communications sur le langage, ed. Cigana Lorenzo. Genève-Lausanne, sdvig press.

Pages: 138-147

Full citation:

Hjelmslev Louis (2022) „Le système de l'expression du français moderne“, In: L. Hjelmslev, Essais et communications sur le langage, Genève-Lausanne, sdvig press, 138–147.